Rowing BC et l’Hôpital pour enfants de la C.-B. veillent au développement des programmes de para-aviron dans les clubs locaux
- 27 oct 2025
Au mois de novembre 2023, l’Hôpital pour enfants de la Colombie-Britannique a reçu du financement pour s’associer à la communauté de l’aviron dans la province afin de mettre en place un programme conçu pour accroître la participation des adolescents atteints de paralysie cérébrale en aviron.
À l’aide d’une subvention de la I’m a HIPpy Foundation et du Peterson Fund for Global Hip Health, l’équipe a pu lancer son projet pilote d’une durée de trois ans.
Afin de pouvoir offrit une telle occasion, l’Hôpital pour enfants de la C.-B. s’est tourné vers la communauté de l’aviron britanno-colombienne. Cinq clubs ont vite répondu à l’appel et accepté de soutenir l’étude. Les clubs d’aviron de Burnaby Lake, Delta Deas, Maple Bay, Vancouver et Victoria City se sont tous engagés à s’associer à l’hôpital dans le cadre du projet pilote. Ces clubs avaient tous fait une place à l’inclusion des pararameurs et le tout s’avérait une belle occasion d’étendre leurs programmes.
L’étude a commencé avec 20 adolescents âgés de 12 à 18 ans atteints de paralysie cérébrale, qui au départ ont été inscrits dans des programmes Apprendre à ramener d’une durée de trois mois. À l’occasion de séances d’une durée de 90 minutes à deux heures, à raison d’une ou deux séances par semaine, les participants ont rejoint les rangs de clubs d’aviron locaux en Colombie-Britannique et se sont retrouvés sur l’eau.
« C’était formidable, a déclaré une des personnes ayant participé à l’étude. Le simple fait d’avoir l’occasion d’apprendre à ramer, vous savez, ce n’est pas une occasion que bien des gens de mon segment démographique ont la chance de vivre ».
L’étude a rapidement été couronnée de succès, alors que plusieurs des participants ont voulu continuer à faire de l’aviron après la période initiale du programme Apprendre à ramer.
« J’ai vraiment adoré agir comme entraîneure au sein du programme Apprendre à ramer cette année », a fait savoir Ciara Stevenson du Club d’aviron Delta Deas.
« Le programme est passé de trois athlètes en 2024 à 10 en 2025. C’était gratifiant de faire connaître un nouveau sport aux jeunes et de voir à quel point ils ont progressé au fil des trois mois — de leurs premiers moments sur des ergomètres et dans les embarcations jusqu’à l’étape de compléter des séances d’entraînement soutenues. Chaque séance permettait d’offrir de nouvelles occasions d’apprendre quelque chose, comme de passer des petites aux grandes embarcations, passer des courses de pointe à celles de couple, travailler avec de nouveaux coéquipiers et effectuer des exercices d’affinage. Je suis enchantée de voir qu’un aussi grand nombre des jeunes veulent continuer de faire de l’aviron au-delà de la période d’étude, et j’ai hâte de les voir continuer de progresser en tant qu’athlètes et rameurs ».
Les parents des participants ont regardé leurs enfants tomber en amour avec l’aviron et, en cours de route, profiter de l’appui chaleureux de toute une communauté.
« Je ne l’avais jamais vu commencer quelque chose et s’améliorer autant en aussi peu de temps. Ce qui était le plus remarquable toutefois, c’est qu’il a tout de suite été en mesure d’y aller et de vivre quelque chose par lui-même ».
Outre le sentiment d’appartenance mentionné par un bon nombre des participants, le projet vise à élargir le cadre des activités pour les enfants atteints de paralysie cérébrale afin qu’ils aient accès à la pratique de plusieurs sports et qu’on puisse ainsi promouvoir l’importance de l’activité physique chez eux. On veut ainsi faire écho à ce que RCA aspire déjà à accomplir dans le cadre de ses programmes d’aviron pour les jeunes.
Dans les entrevues, un participant a fait remarquer que l’étude l’a amené à faire davantage d’activité physique.
«J’aime vraiment le fait de pouvoir aller sur l’eau et j’aime rester actif, surtout pendant les vacances d’été, quand il n’y a pas d’école et que je n’ai pas besoin de me rendre à l’école à pied », disait-il.
L’équipe qui est à l’origine de ce projet estime que cette étude représente une façon idéale de promouvoir l’inclusion des enfants handicapés. Apprendre à ramer n’est facile pour personne, et cette sensation de relever un nouveau défi peut s’avérer tout aussi bénéfique que les bienfaits physiques qu’on observe dans ce contexte.
Qu’il s’agisse des entraîneurs, des athlètes ou des gens qui travaillent dans les coulisses pour bien mettre en place le programme, toutes les personnes impliquées espèrent trouver des façons pour que cette initiative s’établisse de façon durable au sein des clubs d’aviron canadiens.
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