La dernière régate de qualification olympique et paralympique tenue à Lucerne en Suisse a permis d’assister aux efforts exceptionnels et à la détermination des rameurs canadiens, bien qu’aucune embarcation n’ait réussi à décrocher des places pour les Jeux de Paris 2024. Même s’ils n’ont pas réalisé cet objectif ultime qu’était la qualification, les rameurs canadiens ont fait honneur au pays en raison de la ténacité et du niveau d’énergie qu’ils ont affichés à l’échelle internationale.
La compétition a commencé avec Christa Akins, la pararameuse du Canada en skiff féminin PR1 (PR1 W1x), qui a fait montre de ses capacités en y allant d’une solide deuxième place dans sa vague, le dimanche 19 mai. Sa performance lui a donné une place en ronde de repêchage, lundi, où elle a continué de montrer qu’elle était une aspirante aux meilleures places en décrochant le troisième rang ainsi qu’une place dans la finale de mardi.
Dans cette finale, mardi, Christa a tout donné dans la course de PR1 W1x, ce qui lui a valu la cinquième place. Même si elle n’a pas obtenu la qualification, sa force et sa détermination étaient bien en évidence au moment de rivaliser avec les rameuses de premier plan de l’Ouzbékistan, des Pays-Bas, de la Suède, de l’Argentine et du Danemark.
« C’est formidable de voir la résurgence de notre programme de para-aviron à l’échelle internationale cette année. Malheureusement, il a fallu affronter un peloton très difficile, alors que tout le monde est arrivé à la compétition prêt à tout donner pour saisir cette dernière chance d’obtenir une place à Paris », a noté Taylyr Dickinson, responsable du para-aviron à RCA.
Le quatre de couple féminin (W4x) a livré une dure bataille dans sa course préliminaire, dimanche, terminant en troisième place à l’issue d’un duel serré contre les États-Unis et l’Ukraine. Il y a eu seulement 0,98 seconde d’écart entre le premier et le troisième rang, préparant ainsi la table pour une finale empreinte d’intensité, mardi. Dans cette finale qui a effectivement été chaudement contestée, le W4x canadien a fini troisième avec un temps de 6:29,25, derrière les États-Unis (6:28,04) et l’Ukraine (6:28,27), ratant de peu la qualification olympique.
« Compte tenu de la solide préparation et de l’approche professionnelle dont les rameuses ont fait preuve, il s’agit d’un résultat qui est difficile à accepter. Ces femmes sont extrêmement talentueuses et il est à espérer que ce n’est là que le début d’une résurgence du Canada dans les courses de couple », a déclaré Lauren Fisher, entraîneure du W4x et du Centre national d’entraînement.
Le huit masculin a livré une performance tout à fait louable à sa dernière course, y allant d’un effort sans retenue. À l’occasion d’une bataille des plus serrées, l’équipe canadienne a fini troisième avec un temps de 5:39,53, à seulement 0,01 seconde de l’Italie (5:39,52), tandis que les États-Unis l’ont emporté en 5:35,97.
« Nous saluons les efforts de nos équipages, qui ont tout laissé sur le parcours de course aujourd’hui et il ne fait aucun doute qu’ils ont inspiré la prochaine génération de rameurs à atteindre un tel niveau d’excellence en aviron. Ces équipages incarnent le plus haut standard de notre programme, si bien que nous avons le plus grand respect et entièrement confiance en ces athlètes pour la suite des choses », a affirmé le directeur de la haute performance de RCA, Adam Parfitt. Nous reconnaissons combien ces résultats sont difficiles et navrants pour nos athlètes, particulièrement en raison de l’immense dévouement et du travail acharné investis à l’entraînement. C’est incroyablement dur de ne pas voir ces efforts se traduire par des résultats que nous espérions tous. Cependant, nous maintenons notre confiance envers ce groupe d’athlètes et nous sommes engagés à les appuyer alors que nous rebâtissons et que nous tournons nos regards vers des succès futurs.
Étant donné qu’il n’y aura pas de rameurs canadiens chez les hommes à Paris, Parfitt insiste pour dire que des changements systématiques devront être apportés pour relancer l’aviron masculin au Canada.
« Nous sommes à juste titre déçus de ne pas avoir réalisé nos objectifs cette semaine à Lucerne, et nous en retirons les grandes leçons et les apprentissages qui s’imposent en vue des Jeux de Los Angeles en 2028. Nous reconnaissons qu’il y a une lacune propre à l’aviron masculin au Canada qui doit être comblée. Je suis convaincu qu’en collaboration avec nos partenaires partout au pays, nous pourrons en relancer le développement. Il s’agira assurément d’une priorité pour nous en vue de la prochaine période quadriennale olympique. »
Liste complète des résultats sur worldrowing.com.
Formation de l’équipe canadienne pour la dernière régate de qualification olympique et paralympique
Pour de plus amples renseignements :
Colleen Coderre
Responsable des communications de RCA
coderre@rowingcanada.org
Susanne Wereley
Gestionnaire des communications de RCA
s.wereley@rowingcanada.org